The Hampson Bros Banana Farm

Lundi 26 septembre, 7h, nous commençons notre 1ère vraie semaine de travail à la ferme de banane.
 
Cette fois-ci, nous sommes effectivement envoyés dans les champs pour commencer le marquage au sol pour ensuite planter les bananes.
Deux bâtons fixés perpendiculairement de 2 mètres de long au sol et une bêche, on nous montre quoi faire et c'est parti !
Nous marquons la terre pendant 3h et les champs paraissent interminables, surtout quand le soleil commence à taper vers 9h.

10h, on vient nous chercher pour le « smoko », 30 min de pause, le temps d'avaler un sandwich, fumer une clope, une pause pipi et nous voilà reparti dans le champs, cette fois-ci avec du renfort pour commencer à planter les bananes ! Un tracteur avec une remorque où sont posées trois grosses cages de chaque côté remplies de « racines bizarres ». 

  
En faite ce sont les racines d'anciens bananiers coupés en plusieurs morceaux qui sont plantés dans la terre et au bout de deux semaines on peut déjà apercevoir les jeunes pousses, magique la vitesse à laquelle ça pousse ! 

 
Deux personnes de chaque côté dans la remorque du tracteur envoi à son binôme au sol une racine, pour que celui-ci la pose à chaque marques (que l'on avait fait le matin même) dans la tranchée prévue à cet effet.
Une fois le stock de racines fini, nous les recouvrons de terre à l'aide de nos pieds ou bêches. 13h enfin le lunch !

30 minutes de pause durement méritées, où l'on découvre tous nos collègues de travail. Et là surprise, il n'y a quasiment que des indiens !
Nous restons manger avec les deux indiennes avec qui nous avions travaillé juste avant.

13h30 nous repartons dans le «padick» pour continuer à recouvrir les racines. Une heure plus tard c'est fini, nous repartons donc à l'entrepôt... cool enfin de l'ombre !

Mais dans cette ferme, il y a toujours des choses a faire, si ce n'est pas dans les « padicks » c'est à la « shed » (entrepôt).

On nous met donc au poste de «découpe et vérification» des bananes.
Après que les régimes de bananes soient passés dans une douche, un des indiens coupe les régimes de bananes en grosse grappe et nous, nous les séparons en vérifiant leur état puis on les poses sur un tapis roulant baignant dans l'eau. A l'autre bout du tapis de 30 mètres, les filles les conditionnent.
C'est un peu ennuyant mais le positif c'est que l'on est dans l'eau...et vu la chaleur c'est un privilège !

Voici donc les différentes étapes en photo :

La douche
La découpe

La vérification

Après la douche à 30 km à Etty Bay, nous retournons à notre petit spot où nous avions passé les premières nuits.

Les deux jours suivants, je passe la journée à vérifier les bananes pendant que Greg est à l'étape précédent la mienne : Il accroche et dé-fleur les bananes.




Jeudi 29 septembre, pas de fruits aujourd'hui tout a été fait en 3 jours !
Cependant nous ne restons pas sans rien faire. Nous nettoyons le tapis où l'on pose les bananes après leur vérification. Ça nous prend tout de même 3 heures, car surprise, les bananes laissent un jus noir et gluant et vu le nombre de bananes qui passent sur cette « belt » l'huile de coude est notre meilleur ami !

Après le smoko de 10h, Brett notre collègue australien, nous emmène dans les champs au milieux des bananiers pour couper les feuilles mortes ou abîmées. Notre outil de travail est un « hook » c'est un grand manche en aluminium de deux mètres avec à l'extrémité une lame arquée tranchant comme une lame de rasoir. C'est super cool d'être au milieu des bananiers, où Brett nous apprend beaucoup sur la faune et la flore australienne. Greg , lui est tout content, il se croit à l'aïkido et coupe les feuilles en faisant ces exercices.
Nous restons a faire ce travail jusqu'à la fin de la journée ainsi que le vendredi jusqu'à 13h … et c'est le week-end !

Nous sommes content de notre première semaine dans cette ferme.
Ce qui change de notre précédente ferme c'est que lorsqu'il n'y a pas de fruits on travaille quand même et plus de 40h/semaine.
Après avoir pas mal bougé ces derniers week-end, nous décidons de ne pas vadrouiller et de rester tranquille à la ferme. Car la bonne nouvelle dans toute cette « petite » histoire, c'est que l'on a demandé à Graham si l'on pouvait rester vivre à côté de l'entrepôt et il n'y a pas eu de soucis juste une bouteille de rhum à lui offrir et c'est bon !


2 Responses
  1. clem Says:

    on déflore donc les bananes en toute impunité, Grégounet? :)

  2. Anonyme Says:

    j'allais le dire clem!!! tu m'ôtes les mots de la bouche!!
    bon boulot les jeunes!!!
    <3
    aurélie

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