C'est partit pour les pommes!


Mardi 13 mars,
Nous voilà donc en route pour Orange, la capitale des… pommes !! Et oui, la ville à beau se nommer Orange, on y trouve pourtant aucune plantation d'agrumes !

Après avoir faits nos repérages dans la ville, être allés au centre d'information pour avoir un plan de la région et être passé par une agence de travail en contact avec les fermes, nous commençons à chercher du travail en début d'après-midi !
Les fermes sont plutôt faciles à trouver car quand on en trouve une il est très facile de repérer ses voisins. Mais surtout les pommiers sont visibles d'assez loin ce qui évidemment facilite également la tâche.
La journée se conclut par un échec. Malgré avoir demandé dans une dizaine de fermes s'ils avaient besoin de monde, les équipes sont malheureusement toutes au complet, la saison ayant débutée 1 ou 2 semaines auparavant en fonction des fermes.

Le lendemain, nous reprenons nos recherches dans une autre direction. Après s'être pas mal éloignés de la ville, et puis avoir pris une tangente pour repartir vers Orange, nous trouvons enfin une ferme.
A peine arrivés, le boss nous dit oui : il cherche du monde mais à partir de jeudi car il n'a pas assez de tracteurs pour le moment. Il prend nos coordonnées et nous promet de nous rappeler dans l'après-midi.
Super, on a trouvé ! On continue tout de même nos recherches car en Australie tant que l'on a pas commencé le boulot rien n'est sûr.

On se retrouve malgré nous à chercher de nouveau dans le même secteur que la veille et retombons sur une ferme où nous étions déjà passés.
Le boss nous reconnaît de suite... «  Vous êtes pas déjà passés hier ?? Euh... si ! » On avait croisé des gens qui ramassait des pommes et on ne savait pas qu'il s'agissait de la même ferme ! A notre surprise, le boss nous propose de travailler pour lui au moins jusqu'à vendredi car il y a des absences maladie et ils sont en manque d'effectif. Le hic c'est qu'il paye au black, mais bon pour 3 jours ça ira très bien.
Il est à peine 11h et nous commençons notre première journée dans les pommes !
La chose qu'il faut savoir sur la cueillette des pommes, c'est que ce n'est hélas pas un travail payé à l'heure mais à la « bin » (caisse en bois qui correspond à environ 4 palettes empilées). Et c'est comme ça dans 98% des fermes.
Du coup, mieux vaut être le roi de la cueillette rapide si on veut gagner des pépettes. Quand au prix, il varie entre 30 et 35$ la bin.

13h30, notre première bin finie nous prenons une pause déjeuner et on commence à déprimer. 2H30 de travail à deux pour gagner 30$... quelle arnaque ! Les pommes sont toutes petites, il faut tout cueillir et les arbres sont super hauts, du coup, on passe notre temps à déplacer nos échelles !

Heureusement quelques minutes après avoir commencé notre journée dans cette ferme, notre portable sonne. C'est le boss de la ferme qui nous avait promis de nous rappeler et on commence demain ! On prie pour que les pommes soient plus grosses et les arbres petits et faciles d'accès !

Après le déjeuner on fini tout de même par remplir notre 2nde bin de la journée et il est déjà 16h30.

Après cette désastreuse journée, nous prévenons le boss qu'une autre ferme nous a proposé du travail à plus long terme. (Et surtout déclaré et mieux payé) !

Le soir nous restons dormir dans un des deux camping de la ville où nous faisons la connaissance de Marc-Antoine et Allisson, un adorable couple de français (des sudistes!!) avec qui nous passons la soirée à papoter avant d'aller faire un gros dodo car demain on commence à 7h et 20 bonnes minutes de route pour se rendre la ferme. La journée va commencer très tôt mais surtout va falloir faire mieux que la veille.

Bon... Que fait on ?


Lundi 12 mars.

Après une bonne nuit réparatrice, nous quittons rapidement le spot de Bilpin avec l'écharpe et sans rien oublier cette fois !

Nous voulons retourner au lac de Blayney, pour profiter de cet endroit.
Sur la route après une centaine de kilomètres, nous faisons un petit arrêt pour nous restaurer à Bathurst. Patrycja en profite pour appeler notre ancien boss de la banana farm. En effet il est tant de retravailler mais avant d'y aller nous voulons être sure qu'il y ai du travail pour nous.
Dès le premier appel, Graham répond à Patrycja... et vu sa tête ce n'est pas bon signe !

Après avoir raccrocher, Patrycja m'explique qu'il sont encore sous les pluies diluviennes de la saison humides. C'est bizarre, car normalement elle devrait être terminée. Mais cette fameuse wet saison des régions tropicales est décalée d'un mois ! Il faudra rappeler la banana farm dans 3 semaines.

Bon maintenant c'est certain, les vacances sont finies ! Il va falloir retrouver un travail rapidement.

Dans la région où nous sommes, c'est la saison des pommes ! Nous nous renseignons et la ville où il est susceptible d'y trouver du travail facilement ce nomme Orange !

Nous décidons alors de nous diriger vers cette fameuse ville. Mais il est déjà 15h et ce n'est pas aujourd'hui que l'on y sera pour commencer nos recherches.
Nous retournons donc au fameux lac de Blayney, qui est sur notre route.

Une heure plus tard nous y sommes. Nous profitons donc de notre dernier jour de vacance en préparant un feu et et profiter du paysage.

C'est un endroit sympa, où beaucoup d'australiens en Landcruiser et bateaux sont ici pour se détendre, pêcher et faire du ski nautique.

Comme des douches gratuites sont disponible on y va...mais hélas elle sont froide ! En faites elles sont gelées à croire que l'eau provient des glaciers néo-zélandais !
La mission douche congelée terminée, nous nous réchauffons auprès du feu et regardons les collines avoisinantes éclairées par la rougeur du soleil crépusculaire.

Camping, feu, barbecue et bière, nous sommes devenus de véritables australiens !



Après avoir profité de la soirée, nous nous couchons afin d'être frais et dispo pour nos recherches d'emploi dans des fermes de pommes du côté d'Orange !

Blue Montains

Samedi 10 mars,

Nous quittons Sydney en début d'après-midi, le temps de faire nos lessives, récupérer le van, sortir de Sydney, nous avons perdu pas mal de temps.
Nous avons droit aux embouteillages à Sydney et le pire a été de sortir de Parametta, à une cinquantaine de kilomètres de Sydney, où le faubourg avec que des concessionnaires auto semble interminable. Il y a énormément de feux rouge, beaucoup de monde et en plus il y a des travaux sur la route.
On s'arrête faire quelques courses et au final, nous n'iront qu'à une centaine de kilomètres de Sydney, car avant que la nuit ne tombe nous devons encore ranger le van, vu que nous réaménageons dedans.

Nous nous arrêtons à Bilpin dans un spot assez glauque, mais peu importe, il est gratuit et ce n'est que pour une nuit.

Dimanche 11 mars,
Nous sommes prêts à partir pour les Blues Mountains, le van est rangé et paré à faire de la route.
Nous partons tout d'abord en direction de Blackheath à environ 80 km de Bilpin, et nous apercevons déjà les interminables étendues d'eucalyptus dans des vallées à perte de vue. De là nous prenons la direction de Katoomba car c'est la où se trouve la célèbre formation rocheuse des « Three Sisters ».

Sur la route nous nous arrêtons au Evans Lookout, où une vue à couper le souffle nous attend.
Cela faisant bien longtemps que l'on avait pas fait « whaouuuu » en Australie ! Et en particulier sur la côte est où à part les Whitsundays et Fraser Island, tout le reste n'a rien de transcendant.
Là c'est énorme ! Des falaises, de nombreuses vallées et des euca à perte de vue et bien sûr la vapeur bleue qui s'en dégage d'où le nom des « Blue Mountains ». C'est vraiment ça !



Avant d'arriver à Katoomba, un autre point de vue nous attend.
Le Cahills Lookout, tout aussi impressionnant mais différent du précédent.

Enfin, nous arrivons à Katoomba et au fameux Echo Point d'où on peut voir les Three Sisters.
A notre grande surprise le point de vue se situe dans la ville !
Une palanqué de bus remplis de touristes sont déjà là. Les places de parking à proximité de la plate-forme d'observation sont super cher 4$ de l'heure, plus cher qu'à Sydney, incroyable.
C'est vraiment la folie, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas sentis aussi étouffés par les touristes... en même temps quelle idée d'y aller un dimanche après-midi !


Les Three Sisters restent quand même impressionnantes, c'est vraiment joli. Entre les falaises escarpées et abruptes avec ce vert bleuté à perte de vue on ne sait pas vraiment où donner de la tête face à cette étendue qui nous laisse bouche bée.



Un chemin d'une vingtaine de minutes de marche permet d'accéder et de carrément entrer dans la première des formations rocheuses. C'est encore plus impressionnant. Les Blues Mountains donnent vraiment cette impression où l'on se sent tout petits face à ces étendues naturelles !



Nous quittons Katoomba en milieu d'après-midi. Nous reprenons la route pour Blayney, à 200km de là. C'est un petit bled où un spot sympa nous attend pour la nuit, il y a un lac, on peut y faire des feu et surtout il y a des douches gratos !

Nous y arrivons en fin d'aprem vers 18h, juste nickel, pour préparer à manger avant que le soleil ne se couche.
Il y a du vent, et il commence à faire frais.
Je m'étais posée cette question dans la journée mais là ça a fait « tilit » : « Où est ce que j'ai rangé mon écharpe achetée en NZ???»
Je n'ai pas le souvenir de l'avoir rangé dans ma boite à fringue, je vérifie tout de même... pas d'écharpe.
On décide de chercher partout dans le van... plus concrètement on retourne le van de tout les côté. On sort tout, on cherche partout, on ressort même nos sacs de voyages soigneusement emballés et rangés au fond du van...pas d'écharpe, et là de nouveau « tilt » dans ma tête !
L'écharpe est dans la poubelle du spot glauque de la nuit précédente !
En rangeant toutes nos affaires la veille, mon écharpe était enroulée dans du papier blanc lui-même dans une poche plastique.
Greg avait prit cette même poche pour une poubelle et a commencé à y mettre des brochures et prospectus à jeter.
Voulant justement éviter ce genre d'accident, j'ai mis cette même poche plastique à la poubelle sans vérifier ce qu'il y avait au fond !
Très bien... on sait ce qu'il nous à reste à faire : demi-tour en direction du spot glauque de la veille !
19h, c'est reparti pour 160km de montagne (aller) de nuit car on est dimanche et les éboueur risquent peut-être de passer lundi matin, on ne prend donc pas le risque, on trace !
Une fois de plus mon chéri se montre plus que patient, et c'est même lui qui conduit car moi je suis tellement énervée contre moi-même que c'est même pas la peine.
22h, on arrive enfin au spot !
Sur la route toutes les poubelles des habitants étaient sorties, mais fort heureusement elles étaient encore pleines !
Une fois au spot, je cours à la poubelle... Greg au volant du van avec les phares allumés : « Alors, alors , tu l'as, elle y est ???? »
Et oui ! Elle y était toujours, fort heureusement on aura pas fait 160km pour rien ! Tout ça pour une écharpe jamais portée ! Tant d'effort et d'énergie ont été investis pour la retrouver que désormais j'y ferais doublement attention !

Sydney... nous revoilà !!

Vendredi 9 mars,

Nous revoilà en Australie !
Après les péripéties avec l'avion, nous arrivons à Sydney avec quasi-deux heures de retard !
Après deux navettes différentes pour retourner au parking « long terme » de l'aéroport, nous retrouvons notre cher Ronnie Rocket, dans l'état dans lequel nous l'avions laissé à notre départ : tout c'est bien passé aussi pour lui sur ce parking pendant 1 mois ! On est rassurés !

Maintenant c'est le rush,il est déjà 13h et nous avons pleins de choses à faire !

1: Déposer nos affaire au backpacker réservé pour la nuit.

2: Le Post-Office !!! Cela fait un mois que nous attendons avec impatience le papier de Robert (notre boss de la ferme de papaye) qui prouve nos 18 (pour moi) et 22 jours (pour Greg) de travail chez lui !
Et oui, on est décidé à finalement rester 2 ans, donc il nous faut ce papier au moment de la demande du 2nd visa !

3: Garer le van, en espérant qu'il y aura de place, c'est des places de parking gratuites près d'un parc mais c'est à une bonne demi-heure de marche du backpacker.
 
4: Passer chez un coiffeur pour tondre la gouffa de Greg, cela fait déjà 2 mois qu'il aurait dû couper ses cheveux... résultat il ressemble à un mouton-afro !

5: Repasser au backpacker pour se doucher, voir même faire une petite sieste car nous n'avons dormi que 4h la nuit précédente !
Hélas, il est déjà 17h et nous avons juste le temps de nous doucher et nous préparer avant de repartir en ville rejoindre notre chère Roniece pour un resto thaï à 19h30.

Roniece est cette charmante australienne que nous avions rencontré à Curio Bay avec son mari Robert et son beau-frère Kevin.

Nous avions sympathisé avec eux sur le parking, le courant était bien passé et depuis nous étions restés en contact avec elle.



 Comme nous étions à Sydney pour une nuit, avant de reprendre notre road-trip australien, nous en avons profiter pour passer un agréable moment avec Roniece afin de faire plus ample connaissance.
Robert, son mari, ne pouvait hélas pas être des nôtres ce soir là.

Roniece est quelqu'un de vraiment super, elle est adorable, avenante, ouverte d'esprit et s’intéresse beaucoup aux gens. Elle a également un grand côté maternel, en plus de nos mamans respectives, on a maintenant Roniece qui nous rappel à chaque fois que nous prenons la route de faire attention ! Elle est vraiment trop mignonne.
Une chouette rencontre que l'on souhaite vraiment revoir en Australie, ou en France car Roniece vient y passer 5 semaines chaque année !
Par contre d'avance, le prochain restau, c'est nous qui te l'offrons Roniece !!!

Nous avons passé une excellente soirée en sa compagnie.
Un chouilla éméchés (2 bouteilles de vin à 3), quand on ne boit plus du tout, l'alcool fait très vite effet mais heureusement ce n'était que du vin.
On a vraiment bien rigolé et c'est dans ce genre de situation que l'on voit que notre anglais à vraiment progressé depuis que nous sommes arrivés aux pays des kangourous.

Au moment de nous séparer, Roniece nous a bien redit de faire attention sur la route !

Après cela, nous rentrons à notre backpacker, en profitant une dernière fois de Sydney by night.
Nous allons directement nous coucher car il est pas loin de 1h de mat', on est épuisés de notre journée et demain c'est reparti pour des centaines de kilomètres en van.

Dernière semaine à Auckland


Samedi 3 mars,

Enfin nous pouvons prendre notre temps, grasse mat', gladouille, on se sent enfin en vacances !
En début d'après-midi nous décidons tout de même d'aller visiter le centre-ville d'Auckland, on se balade, on flâne...

Au centre d'information, nous faisons la rencontre de « Gollum »... enfin du moins sa statue ! Il y a pleins d'objets collector du film, notamment la cape elfique de Frodon à 1200$NZ ! Nous ne sommes pas fanatiques au point de l'acheter !



Dimanche 4 mars,

Il fait beau, un magnifique soleil est au rendez-vous... cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé.
On en profite donc pour aller nous balader dans le Auckland Domain, qui est un grand parc pas loin de notre hôtel.

Dans le parc, on voit une slack étendue entre deux arbres, nous décidons de sympathiser avec son propriétaire, il s'agit de Felipe, un brésilien fort sympathique arrivé en Nouvelle-Zélande il y a 4 ans.
Cela fait quasiment 1 an que je ne suis pas montée sur une slack, on en a vu aucune en Australie, je ne peux pas résister à son appel.

A peine une heure plus tard, deux amis brésiliens de Felipe le rejoignent et une autre slack est tendue.

Et plus tard, un autre slacker anglais, nous rejoins... 3 slacklines !
Partis à la base pour nous balader dans le parc, nous allons y passer toute notre après-midi !
Beau temps, des gens très sympas, des slacks et un concert live de jazz dans un petit kiosque pas loin de nous, que demander de plus ?



 
On se serait vraiment cru à Toulouse, un dimanche de printemps... il nous manquait tout de même notre cher Djaisy Delanight, spécialiste des sessions slack-barbeuc à la ferme des 50 à Ramonville ! Et oui, petit coup de nostalgie...

Le soir, un autre concert est prévu dans une autre partie du parc.
Nous repassons en express à l'hôtel chercher un pull pour le soir, une bouteille de vin blanc au bottle-shop et c'est reparti pour un moment sympa !



Après le concert, Felipe nous propose d'aller en ville ensemble pour manger !
C'était vraiment cool, et cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas eu des moment de vie sociale de ce genre, ça fait vraiment du bien !

Après nous avoir déposés à notre hôtel, il nous propose de se revoir mercredi au Mexican Café pour un concert live d'un groupe brésilien !
Lundi 5 et mardi 6 mars, nous ne faisons rien de spécial à part glander dans notre petit studio à l'hôtel, le temps recommence à se dégrader et nous en profitons pour rester au chaud et se reposer car la vie de vadrouilleur en van nous attend de nouveau dès notre retour en Australie !

Mercredi 7 mars,
C'est notre dernière journée en ville, car demain nous changeons d'hôtel. Nous retournons à l'hôtel où nous étions restés la première nuit à notre arrivée, car il est proche de l'aéroport et il y a une navette gratuite qui fait les allers-retours 24h/24.

Un peu de shopping, on se fait plaisir en s'achetant des souvenirs typiquement néo-zélandais : une écharpe en merino-oppossum pour moi et un bonnet à visière pour Greg de la même matière.
Pour info, avant que les B.B, Green Peace et autres WWF ne nous tombent dessus : au début cela me dérangeait de porter de l'oppossum mais en faite, la Nouvelle-Zélande rencontre de gros problème avec ses petites bestioles, on ne sait pas pourquoi mais elles sont devenues carnivores et s'attaquent notamment aux Kiwis (l'oiseau) au point d'en menacer l’espèce, car ils s'attaquent aux nids, aux œufs et même aux petits oisillons. Les oppossums en NZ sont considérés comme une peste, du coup au lieu de les tuer pour les tuer, ils utilisent le pelage en complément de laine de mouton. N'étant pas végétariens, nous ne pouvons pas critiquer ce procédé, où un animal est tué pour en préservé un autre. Et du coup nous nous sommes laissés tentés par cette matière très agréable au toucher.

Le soir, nous retrouvons Felipe au Mexican Café pour une ambiance bien latino à boire des Mojitos et des Marguaritas... pour une fois que l'on ne doit pas prendre le volant juste après... ça fait plaisir !

Jeudi 8 mars,
Check-out à l'hôtel à 10h, mais notre chambre à l'autre l'hôtel, ne sera pas prête avant 14h.
Nous demandons à l'hôtel de garder nos affaires et nous allons en ville tuer le temps en allant visiter the Auckland Art Gallery, il n'y a rien d'autre à faire car en plus le temps est vraiment horrible... il n'arrête pas de pleuvoir !

Nous passons environ 2h dans la galerie. Des peintures, des sculptures d'artistes, de genre et d'époques différentes s'offrent à nous. 

  
 

Une galerie d'art pas plus exceptionnelle qu'une autre hormis une œuvre... UNE BOÎTE...

Mais pas n'importe laquelle, une boîte dans laquelle on entre et l'on découvre un jeu de miroirs et lumières : l'effet est garantit !


Après cela nous allons manger une pizza avant de repasser à l'hôtel chercher nos affaire et prendre le bus, pour une heure de trajet avant d'arriver à notre autre hôtel !
Bah oui... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?


Vendredi 9 mars,
Jour J du départ, 1 mois déjà en Nouvelle-Zélande, c'est encore passé à la vitesse grand V.
Réveil à 4h du mat' pour être à l'aéroport à 5h30 et départ à 7h. On était prêts en temps et en heure mais une fois de plus 1h 30 de retard de la part de Jetstar... j'adore cette compagnie, elle nous fait le coup à chaque fois que l'on prend l'avion très très tôt !
On est tristes de quitter ce merveilleux pays mais en même temps tout excités de retrouver notre maison australienne en espérant qu'elle est toujours là malgré les inondations et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Sydney pendant notre absence !

Jour 21 : Rotorua > Auckland


Vendredi 2 mars,

Aujourd'hui c'est le jour J pour rendre le van, nous devons être à Auckland à 15h30 au plus tard.

Après un réveil matinal, nous nous activons à ranger toutes nos affaires, nettoyer un peu le van et à 10h, nous sommes fin-prêts à partir pour Auckland.

4 bonnes heures de route et nous voilà largement en temps et en heure à l'agence pour rendre notre compagnons de voyage.

5410 kilomètres au compteur en 21 jours, et nous avons quasiment visité tout ce qui été dans notre programme. C'était génial mais nous sommes soulagés d'avoir fini le trip en van ! Faire autant de bornes en un temps record, c'est épuisant !

Petite inspection rapide, remise des clés et nous sommes rapidement expédiés dans la navette de l'agence qui nous emmène à la station de bus en direction du centre-ville.


Une heure de bus et nous voilà dans le centre-ville d'Auckland avec nos gros sacs !
Un seul petit soucis : nous n'avons pas l'adresse de l’hôtel !
Vite un cyber-café pour checker les mails et récupérer l'adresse, un petit check sur Google Map et heureusement pour nous l'hôtel n'est qu'à 15 minutes à pieds de là ou nous nous trouvons.

20 minutes plus tard nous voilà enfin à notre hôtel, enfin un endroit rien qu'à nous le temps d'une semaine. Fini tous les tracas quotidiens de la vie en van.
Notre salle de bain perso, un vrai frigo rien qu'à nous et une vrai cuisine où l'on peut faire à manger sans subir les intempéries, bref le luxe pour les choses basiques... sans parler de la télé, un canapé et de l’électricité tout le temps !

Après 8 mois de vie en van en Australie et nos 21 jours intensifs de van en Nouvelle-Zélande, nous avons oublié les choses simples du quotidien et retrouver toutes ces choses est juste un simple bonheur !

Jour 20 : Turangi > Rotorua

Jeudi 1er mars,

Nous repartons en direction de Rotorua, nous y sommes déjà allés au début de notre séjour mais comme c'est la ville maorie par excellence, nous voulons y retourner pour voir ce que l'on y trouve au niveau sculptures authentiques, sûrement pour se donner bonne conscience concernant notre achat de la veille en étant sûrs que l'on a fait une super affaire.

Après avoir fait le tour de nombreux magasins de souvenirs dont la plupart sont tenus par des asiatiques, nous constatons que les prix sont exorbitants et surtout varient énormément d'un magasin à l'autre pour exactement la même chose.
Nous ne comprenons pas non plus pourquoi en plus du sticker « made in NZ », certains produits ont un sticker « hand carved in Rotorua» alors que l'on voit pertinemment que ce sont exactement les mêmes produits dans tous les magasins.
Une gérante de l'une des boutiques nous explique qu'en faite, la base du bois est découpée et polie par des machines en usine et que les gravures sont effectivement faites à la mains mais à l'aide d'outil électriques... et bien évidemment c'est fait à la chaîne en usine, mais comme les gravures sont faites à la main, il ont le droit de coller le sticker « gravé à la main ».

Nous décidons d 'aller faire un tour à « Te Puia », c'est un village maori dans la ville de Rotorua (c'est le concurrent n°1 du village que nous avions visités au début de notre périple). Il ont une énorme boutique de souvenirs mais également une école de sculpture. Dans la partie boutique de souvenirs, nous trouvons la même chose qu'ailleurs... produits d'usines ! En revanche, dans la partie « galerie d'art », où les sculptures sont sous vitrines, nous avons un large choix de produits authentiques mais aucun masque et surtout rien en dessous de 3000$NZ !!!

Nous sommes définitivement convaincus d'avoir fait une superbe affaire ! Et nous ne regrettons pas de l'avoir acheté à Taupo sans être allés faire un tour à Rotorua avant. Cela nous a évité un aller-retour pour rien !

Au final, nous n'avons quasi-rien acheté car il nous reste encore une semaine à Auckland et les magasins de souvenirs ne doivent pas manquer là-bas !

Bref, on part se poser au même campement où l'on avait passé notre première nuit dans le van, pour y passer notre dernière nuit en van !
abcs