Quand rien ne se passe comme on le voudrait...

Lundi 6 août, après quelques jours d'attente dans les alentours de Townsville pour le boulot, nous décidons de retourner au laboratoire pour leurs montrer que nous sommes motivés. La personne que nous avions rencontré la fois précédente n'est pas là mais son adjoint nous informe que c'est toujours calme et qu'une nouvelle personne avait commencé aujourd'hui.
Nous lui redonnons tout de même nos coordonnées, mais au fond nous savons très bien qu'ils ne nous appellerons pas.
Tant pis, il va falloir retourner dans les bananes.


Le jour même nous repartons en direction d'Innisfail pour commencer nos recherches dès le lendemain, petit arrêt à Tully pour appeler Marion et Seb, savoir où ils sont et ils seront également à Innisfail le soir même, du coup on en profite pour repasser une soirée avec eux !!

Le lendemain, on se sépare pour de bon car eux repartent pour le Sud jusqu'à Sydney avant de partir en Nouvelle-Zélande début septembre.
Quand à nous, nous commençons nos recherches dans les bananes et on commence par la Hampson Banana Farm. Ça bosse et on découvre qu'il y a maintenant plus d'asiatiques que d'indiens.
Cela nous déplaît un peu mais de toute façon il n'y a pas assez de boulot pour nous réembaucher, il ne fait toujours pas assez beau pour que les bananes poussent.

Nous faisons le tour de toute les fermes à Mena Creek et c'est calme chez tout le monde, nous allons même chez les grosses compagnies au nord d'Innisfail qui produisent toute l'année et même eux tournent au ralentit.

Ce n'est pas du tout ce que nous avions prévu !! 

Surtout que Baptiste (le meilleur pote de Greg), nous rejoint à Perth début novembre, ce qui nous laisse 3 mois pour travailler mais le problème c'est qu'il n' y a pas de travail hormis dans la canne à sucre où malheureusement nous n'avons pas les compétences  .



Finalement nous trouvons une ferme, mais qui n'a besoin que de Greg et de plus dans les champs pour porter les régimes de bananes, cela ne le réjouit pas du tout mais nous n'avons pas d'autre solution pour le moment.

Mercredi 8 août, Greg commence son premier jour dans la nouvelle ferme de bananes et dès les premières heures cela ne lui plaît pas du tout, d'autant plus que moi je reste au van toute la journée à l'attendre.
Le fermier, Robert, est un papi très sympa, et il nous laisse rester à la ferme pour la nuit et on peut utiliser la salle de bain de sa maison.
Malheureusement, le boulot ne plaît pas de tout à Greg, surtout que dès le premier jour certains régimes pèsent plus de 60 voir 80kg.
Greg ne travaille que 2 jours et demi par semaine (heureusement pour ses épaules) ce qui est juste assez pour ne pas trop pomper sur nos économies.

Vendredi 10 août, Greg est en week-end en début d'après-midi et ne reprendra pas avant mercredi prochain ce qui lui laisse du temps pour s'en remettre et surtout cela nous laisse quelques jours pour aller faire un tour dans les environs pour continuer à chercher autre chose, car même pour moi, je commence à péter un câble à attendre Greg toute la journée.

Après être déjà allés faire le tour des fermes du côté de Tully, la capitale australienne des bananes. Nous n'avons eux que de fausses joies avec la plus grosse ferme de la région, rencontre avec le manager qui semblait très intéressé par nous, « je vous rappelle cet après-midi ou demain », de nouveau un appel que nous ne recevrons jamais.

Nous décidons, donc de partir dans le Tableland du côté d'Atethon où les fermes sont plus variées...mais de nouveau, rien !
C'est juste désespérant !

Sur le chemin de retour pour Innisfail, nous décidons d’appeler Noël et Dallas pour savoir si nous pouvons retourner chez eux.
Noël nous apprend qu'un jeune irlandais travaille déjà chez eux mais qu'ils vont passer des coup de fils pour nous, il doit nous rappeler dans la soirée... nous croisons les doigts !
Avant Innisfail, nous stoppons à Babinda pour aller demander une liste de ferme de bananes mais la mami du centre d'information nous reconfirme ce que nous savons déjà : c'est calme !
C'est là qu'elle nous demande si nous avions pensé aux « plant nursery » (pépinière). Je lui répond que oui mais que je n'en connais aucune.
Elle nous dirige donc vers deux qu'elle connaît, à 40 km au nord d'Innisfail, la première ne cherche personne mais à la deuxième nous faisons la connaissance de Robyn qui est intéressée mais qui n'a qu'une seule journée de travail à nous offrir... on prend car c'est toujours mieux que rien.
0 Responses

Enregistrer un commentaire

abcs