Dimanche
15 avril,
aujourd'hui
c'est repos, pas de réveil aux aurores pour assister au lever du
soleil, pas de rando, juste du repos.
On
profite de notre dernière journée au resort pour faire les machines
de linge sale accumulé depuis le début du trip, et surtout on
glande au bord de la piscine. On profite également de notre
connexion internet pour faire quelques mise à jour sur le blog.
Cela
fait tellement longtemps que l'on a pas profité relax d'une piscine
dans un camping que même les gosses qui hurlent et qui courent
autour de la piscine, ne sont pas un problème... même si
secrètement, on espère voir l'un d'entre-eux se vautrer pour aller
pleurer dans les bras de sa mère (ce qui hélas ne sera pas le cas).
Il
fait beau, il fait chaud et nous... nous sommes juste heureux, en
tant que tout jeunes fiancés que nous sommes !
En
fin d'après-midi, nous nous motivons tout de même à partir au parc
pour aller assister à un dernier coucher de soleil dans un spot où
apparemment on voit Uluru en premier plan et les Olgas en arrière
plan.
Mais
avant, on passe au centre d'information du parc car il y a deux
boutiques d'art aborigène et nous hésitons à nous ramener une
toile.
Après
un tour de boutiques, nous n'avons aucun coup de cœur, hormis sur
des toiles qui sont totalement hors budget.
Tant
pis, une prochaine fois peut-être... en même temps, avec le
boomerang et le didjeridoo, je pense qu'on aura assez d'art aborigène
dans notre futur chez-nous !
Peu
avant 18h nous arrivons au spot voulu : Talinguru
Nyakunytjaku !!!
Oui,
oui c'est bien le nom du spot, je ne viens pas de l'inventer, je ne
sais pas le prononcer et encore moins sa signification, désolé.
Vers
18h, le soleil est encore de la partie, on voit en effet très bien
les Olgas et Uluru ainsi que tout le bush tout autour de ces deux
incroyables phénomènes.
Vers
18h15, le soleil commence à descendre et le ciel prend une couleur
plus orangée. De là où nous nous trouvons, le soleil se couche
juste derrière les Olgas et leur donne une allure enflammée, c'est
juste splendide.
Uluru
quand à lui est de plus en plus plongé dans l'obscurité, perdant
ainsi sa couleur si orange mais avec un ciel pastel aux couleurs de
plus en plus sombres.
18h30,
c'est le comble, tous ces jeux de couleurs nous donnent l'impression
d'assister à une aurore boréale, il n'y a pas de mot pour décrire
cette beauté offerte à nos yeux par Mère Nature.
Nous
sommes tout simplement heureux et comblés d'avoir la chance
d'assister à un tel spectacle naturel.
Après
cela, nous retournons au camping pour une dernière nuit, avec des
images inoubliables plein la tête !
Petite
conclusion sur nos 3 jours à Uluru :
Les
pour:
- C'était d'la bombe de balle ! J'ai réalisé mon rêve australien : Uluru, qui pour moi est l'emblème n°1 de l'Australie. J'attendais ça depuis tellement longtemps... ça c'est fait !
- Ce souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire d'autant plus que mon homme m'y aura fait sa demande en mariage !
- On a eu un temps magnifique, sans pour autant agoniser à cause de la canicule, le temps était tout simplement parfait !
Les
contre :
- L'hypocrisie du gouvernement australien envers la culture aborigène, je m'explique : il est possible de grimper au sommet d'Uluru malgré le fait que ce rocher soit sacré pour les aborigènes (la communauté des Anangu). Les Anangus sont propriétaires du parc national et le loue au gouvernement australien pour un bail de 100 ans.Les aborigènes ne sont pas d'accord que les touristes grimpent sur le rocher, et la brochure distribuée à l'entrée du parc le stipule bien, en revanche, tout est aménagé pour inciter les touristes à le faire !Il a été question de la chose plusieurs fois mais comme le gouvernement a peur qu'en interdisant aux touristes de grimper le nombre de visites annuelles dégringolent, il préfère privilégié quelques milliards de dollars plutôt que de respecter les cultures ancestrales du peuple natif australien.
- Les informations géologiques concernant le monolithe : il n'y en a pas.Tout les panneaux informatifs tout autour du rocher ne concernent que les histoires du « dreamtime » aborigène ce qui correspond très bien à des histoires que l'on peut raconter aux enfants au moment d'aller au lit ! Mais plus sérieusement, du côté scientifique il n'y a rien, aucune explication au fait que ce gros rocher et que 35 km plus loin la même chose avec une forme différente soient plantés là en plein milieu de l'Australie. On a trouvé ça dommage.
-
Je ne sais pas lequel des deux est le pire : les mouches qui venaient toutes les 2 minutes se coller à nous ou les touristes... quand je parle des touristes, je fais surtout allusions aux touristes asiat'. Ils déboulent à 50 par bus, ils font tous la même pause devant le rocher et se bousculent pour regrimper dans leur bus! Je ne comprend pas cette façon de voyager... ils ne profitent même pas du moment présent, tout ce qui compte c'est la photo pour montrer « j'y suis allé, j'ai vu » ! Je trouve ça pathétique... « enfin, cela ne reste que mon opinion personnelle » (à lire sur le ton que Tatie Génie, avec son superbe accent toulousaing, emprunte pour imiter sa voisine Arlette) !
Précision
pour les mauvaises langues :
Malgré les « contres »,
je ne veux pas passer pour une blasée... je tiens à préciser que
les « pour » l'emporte haut la main et que l'on ne
regrette absolument pas notre détour de 3000km pour aller voir un
gros cailloux !
Cela reste un endroit incroyable et
le dépaysement y est garantit !
On a vraiment adoré !
ben suis bien d'accord avec tes contres!! et pour les mioches qui se lattent la gueule au bord de la piscine aussi! ;-)