Vendredi
24 février
Dès
8h nous sommes en route direction Christchurch. Vers 10h30 nous
entrons dans la ville où un an auparavant un énorme séisme avait
frappé la ville d'une magnitude 5,2.
Dans
les zones commerciales, aucun signe qu'une telle catastrophe ayant
secoué cette ville située au centre de la côte-est néo-zélandaise.
En
arrivant dans le centre ville c'est un autre décor qui s'offre à
nous. Échafaudages, grues, bulldozers, renforts métalliques de
partout. Et l'hyper- centre est fermé au public ainsi qu'à la
circulation. Des parking à ciel ouvert se sont improvisés en lieux
et places des bâtiments rasés.
C'est
encore assez spectaculaire et terriblement désolant de découvrir
une ville dans un tel état.
Nous
commençons notre petite promenade aux abords des endroits sinistrés.
Toits à terre, vitres fendues, murs fissurés, barricades en guise
de fenêtres...la ville est toujours en travaux.
Ils
ont déplacé le centre ville quelques mètres plus loin, juste collé
à l'ancien dévasté. Pour cela des boutiques et restaurants sont
installés dans des conteneurs métalliques et curieusement c'est
très stylé. Pleins de couleurs vives pour distinguer les magasins
des un des autres. Et au final c'est très épuré.
Pour
l'occasion, nous prenons notre petit déjeuner dans un de ces petits
cafés...où le café y est délicieux !
Au
moment de repartir, nous croisons à cette même terrasse, le
cycliste hollandais où l'on avait fait sa connaissance à Harihari
avant les glaciers. C'est son dernier jour, il va prendre l'avion
dans la journée.
Nous
restons discuter avec lui une bonne demie heure. Il nous conseille
d'aller jeter un œil au musée Canterburry de Christchurch.
Nos
chemins se séparent et nous allons directement dans ce musée.
Sur
le chemin nous constatons encore les dégâts des bâtiments
meurtris.
Arrivé
au musée, il y a une exposition temporaire concernant des
déguisements. Pas n'importe quels déguisements ! Ceux sont ce
du WOW (World of Wearable) son concept : mélanger œuvres d'art
et prêt-à-porter. Et le résultat est surprenant. Interdiction de
prendre des clichés de ces œuvres -vêtements. Voici quand même un aperçu en image :
Une
autre partie est dédiée à l'histoire Maori. Des outils, aux
instruments de pêche et chasse sans oublier l'évolution des
vêtements et enfin les sculptures. Tout un thème est dédié à
l'arrivée des colons anglais et comment la cohabitation puis
l'intégration et les échanges culturels jusqu'aux mariages se sont
déroulés.
Enfin
nous finissons cette visite par la partie concernant les tremblements
de terre. Elle commence par une vidéo de skaters où ils skatent
dans les rues de Christchurch quelques jours après le séisme. Cette
vidéo sur Youtube avait eu plus de 336 000 visites et le maire de la
ville a offert une caméra numérique à ces jeunes pour faire un
film de meilleur qualité afin de l'utiliser pour le musée. Et à
travers cette vidéo on constate avec étonnement les désastres qui
ont été causés au sein de cette ville.
Ensuite
une longue explication des différentes secousses que la ville a
connue tout au long de l'année. Avec en prime des films des caméras
de vidéo- surveillance de différents magasins d'outillages ainsi
que celles de la ville une minute avant et l'interminable minute du
tremblement....on en a des frissons dans le dos.
Notre
amis cycliste Matthijs ne nous avait pas menti s'était vraiment un
musée très intéressant.
Nous
reprenons la routes direction Kaikoura où une sortie en mer de trois
heures pour nager avec des dauphins sauvages nous attend pour le lendemain
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